L’histoire de la roue de la Fortune

roue de la fortune

La roue de la Fortune, qu’est-ce que c’est réellement ? Eh bien, c’est tout bonnement un des divertissements les plus célèbres de notre époque. Et pourtant elle en a fait du chemin avant d’atteindre son actuel taux de popularité. Il semble que le temps n’a pas d’emprise sur elle et au contraire, il a contribué à valoriser le jeu en question.

Maintenant, c’est une sorte de loterie dans lequel le hasard a une réelle importance. Elle permet de remporter des lots instantanés, mais bien entendu, cela dépend des règles du jeu en cause. Mais cela découle de la période où on la retrouve. Découvrons son histoire sans plus tarder.

Le principe de la roue de la Fortune

Avant de nous plonger dans son histoire, ce serait tout de même bien de savoir au moins en quoi cela consiste. Et bien comme son nom le désigne, il s’agit ici d’une roue qui est en rapport avec la fortune.

Bon, cela sous-entend également la chance. Le candidat va faire tourner une roue sur laquelle seront présentés divers lots ou cadeau. À un moment donné, cette roue va s’arrêter de tourner et indiquer une des cases et donc un cadeau. La plupart du temps, les participants ont affaire à des lots tous plus incroyables les uns que les autres.

Ceci dit, ses origines ne se trouvent pas forcément comparables à la version telle que nous la connaissons aujourd’hui.

La roue de la Fortune au temps du Moyen-âge

À l’origine, la roue de la Fortune était loin d’être un jeu. Elle représentait en réalité les aléas de la chance, c’est-à-dire le côté variable de la chance. C’est ce qu’indique la fortune. Elle était associée à la déesse Fortuna et tournait de manière indéterminée. De ce fait, grâce à elle, certains bénéficiaient d’une chance incroyable et d’autres par contre se retrouveront dans le malheur. Elle était surtout basée sur les cycles des étoiles et avait une connotation religieuse.

La roue de la Fortune était utilisée dans ce sens, comme quoi la sentence du tout puissant reste fatale. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant de la retrouver dans les fenêtres des cathédrales ou églises, mais sous forme de rosaces.

La roue de la Fortune en Inde

Nous retrouvons également ce concept en Inde où il est profondément ancré dans la culture. Étonnamment, celle-ci a encore rapport avec la religion.

Son idée est associée à la bhavacakra de la littérature indienne qui est une reproduction allégorique du samsara. Cela sous-entend que la culture indienne, étroitement liée avec le bouddhisme veut ainsi transmettre la notion de cycle de l’existence ainsi que la réincarnation. Il paraît que c’est Bouddha en personne qui a dessiné cette roue de la Fortune en représentation du samsara. Ceci pour aider les profanes à comprendre son enseignement.

Mais dans tous les cas, elle s’apparente toujours à la notion de chance.

La roue de la Fortune selon la mythologie romaine

Cette fois-ci, nous allons remonter encore plus loin, du temps où les divinités en tout genre avaient une place plus que prépondérante. Comme nous le savons, la mythologie grecque et romaine présente des similitudes plus que flagrantes. Ils célèbrent les mêmes divinités, mais sous des appellations différentes.

Ainsi, cette fille de Zeus adorée par les Romains sous le nom de Fortuna est comme vous l’avez deviné, la déesse de la fortune. Elle est représentée par une jeune femme possédant des ailles, les yeux bandés, les pieds sur une roue et avec une corne d’abondance dans les mains. Image plus qu’explicite.

La fille (fortune) attire les hommes. Les yeux bandés, elle ne sait pas à qui elle effectue les distributions, c’est le hasard qui fait les choses. La corne d’abondance symbolise la fortune en tant que richesse. Et la roue ici tourne pour tout le monde pour distribuer à tout hasard.

Étonnant de symbolisme n’est-ce pas ? En tout cas, c’est le même principe et idée généraux qui dicte le jeu de la roue de la Fortune de nos jours.

La roue de la Fortune et la télévision

Actuellement, toute cette effervescence millénaire autour de la roue de a Fortune a été exploitée par les professionnels du jeu de manière à être adaptée à ce qu’ils proposent.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, des programmes télévisés sont légion de par le monde et chaque chaîne possède sa propre roue. Elle se présente maintenant comme une très grande attraction qui plaît à des milliers de téléspectateurs. Les participants affluent de même. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant au vu des nombreux lots qu’ils offrent qui sont parfois des sommes d’argent phénoménales.

Il ne faut pas non plus négliger le spectacle que ça donne. Celui-ci passionne bon nombre de téléspectateurs qui font grimper l’audimat de certaines émissions. En tout cas, ceux qui se trouvent les plus populaires.

Les différentes variantes de la roue de la Fortune

Comme nous l’avions déjà avancé, la roue de la Fortune se montre présentement loin de ce qu’elle représentait dans les temps anciens. Maintenant, en gardant le même principe, elle est devenue un jeu très apprécié et modernisé. Vous trouverez d’ailleurs beaucoup de ses variantes que ce soit en ce qui concerne les thèmes ou bien les lots proposés.

Certains vont l’utiliser pour d’autres jeux, comme choisir les numéros à la loterie par exemple. Pour ce faire, chacun peut confectionner sa propre roue chez soi.

Les différents supports pour y jouer

Au niveau de la pratique, si vous souhaitez jouer tout simplement au jeu, vous disposez de nombreux supports. Vous disposez de la roue physique et qu’il va falloir faire tourner avec la main. Celle-ci est présente dans certains casinos. Vous avez également des versions disponibles en ligne sur certains sites de jeux. Pour finir, vous pouvez y jouer également sur mobile.

Ainsi, vous savez désormais que la roue de la Fortune est en réalité une très grande aventurière. Elle a traversé pas mal d’époques avant de nous faire profiter actuellement. Comme c’est un jeu amusant et facile à pratiquer, ce n’est pas étonnant que les plus grandes industries du jeu les aient accaparés. D’ailleurs, les proportions qu’elle a prises aujourd’hui témoignent de cette grandeur.