L’histoire des jeux de cartes

casino

En parlant des casinos, nous avons tendance à penser seulement aux machines à sous bien que différents jeux de table existent également. Regardons d’encore plus près et vous verrez que ces tables ne sont pas les éléments les plus importants utilisés. En effet, il y a les cartes et sans elles, aucune possibilité de pratiquer certains types de jeux.

C’est pourquoi nous considérons intéressant d’en parler un peu et de chercher à connaître ses origines et son parcours. Il faut tout de même comprendre que les cartes possèdent une très vieille histoire, tout comme les autres jeux que l’on trouve dans les établissements dédiés.

Les origines des jeux de cartes

Avant qu’elles ne revêtent la forme qu’on connaît aujourd’hui, les jeux de cartes ont parcouru bon nombre de périples. Elles ont d’abord effectué pas mal de voyage et de déplacement afin de parvenir jusqu’à nous.

En remontant à la source de ses origines, nous allons nous retrouver jusqu’en Chine. Effectivement, l’ingéniosité des peuples du soleil levant n’est plus à remettre en question. Selon des écrits qui datent du 10e siècle, la littérature chinoise mentionne une sorte de jeu de cartes, mais pratiquée avec des tablettes en bois. Toutefois, nous possédons peu d’information en ce qui concerne les règles. En tout cas, les courtisans prisent particulièrement ce type de divertissement. Ce n’est que plus tard que le concept est lié au hasard, à l’alcool et à l’amusement.

Par la suite, il gagna la Perse. Là, les cartes commencèrent à revêtir la forme que nous connaissons aujourd’hui. Dans les pays arabes, elles acquièrent d’autres configurations et illustrations, dont l’idée des différents personnages.

Les jeux de cartes à la conquête de l’Europe

Pour arriver jusqu’en Europe, les cartes ont dû passer par l’Italie qui lui-même l’a héritée des Mamelouks venus d’Égypte. Comprenez qu’en ces temps-là, le commerce se montrait plus que florissant et les gens voyageaient beaucoup pour faire des affaires.

Les jeux de cartes étaient déjà composés de 52 éléments. Cependant, elles ne comportaient pas encore les mêmes illustrations que ceux que l’on connaît désormais.

Toutefois, nous devons à la France les séries de cartes qui sont devenues les standards d’aujourd’hui, c’est-à-dire : le cœur, trèfle, pique et carreau. Bien que la pratique ne fût pas autorisée au début, cela changea vite. C’est également à ce moment-là que les jeux de cartes prennent la forme qu’elles ont actuellement.

L’évolution des jeux de cartes

Au moment où elles commencèrent à rencontrer du succès, des professionnels de métier peignaient les cartes à la main. C’étaient de vrais bijoux, des œuvres d’arts rehaussés d’or et de divers autres ornements. Bien entendu, comme vous l’aurez certes deviné, ces modèles n’étaient pas destinés pour tout le monde, mais pour les élites.

Ce n’est qu’un peu plus tard que les cartes se sont quelque peu vulgarisées et adaptées pour être à la portée du reste de la population. Des images plus ou moins grossières qui tendent à imiter les cartes de qualité ont commencé à voir le jour. Exécutées au pochoir, ces figures présentaient uniquement l’avantage d’être plus abordables à défaut de paraître beaux.

Les cartes et l’industrialisation

Bien que les anciens modèles de jeux de cartes ne sont pas connus pour leur beauté ni pour leur valeur, ils ne sont pas faits pour durer. À force de manipulation, le bois dans lequel les images étaient gravées s’usait très vite. Donc, d’autres méthodes furent mises en place bien que plusieurs siècles se sont écoulés avant que les choses ne changent.

C’est avec le phénomène de l’industrialisation que l’évolution s’accélérait de plus en plus. Cette période a favorisé le travail à la chaine, permettant une plus grande multiplication.

L’arrivée de l’imprimerie a ainsi favorisé une duplication plus accélérée et intensifié la création de cartes par la même occasion. Dans un laps de temps très court, les usines spécialisées peuvent en fournir des milliers identiques. Toutefois, la qualité des images et les détails se sont revus à la baisse due au prix, mais également en raison du moyen de production.

Cependant, cette frénésie autour des cartes de jeux, l’église ne le voit pas d’un très bon œil. Ceci mena à l’apparition de nombreux édits en prohibant l’usage.

Les variantes de jeux de cartes

Les pratiquants n’utilisaient pas uniquement les cartes à jouer dans cette optique surtout vers le XIXe siècle. En effet, pendant cette période les supports comme le papier demeuraient très rares. Tout le monde s’adonnait donc au recyclage. Les gens se servaient des dos des cartes pour écrire. Précisons qu’en ces temps-là, le côté opposé totalement blanc pouvait très bien remplir cette fonction.

Ce n’est donc pas étonnant de voir que presque toute la population de ce temps y avait recours que ce soit pour des billets doux ou des notes. Les officiels s’y sont également mis en y transcrivant des reconnaissances de dettes, voir même, des ordres officiels. Les écrivains connus de l’époque n’étaient pas en reste d’ailleurs tels que Molière et Rousseau. À un certain moment de la Révolution française, elles servirent de monnaies.

Mais attention. N’oublions pas non plus les jeux de tarot qui font tout de même partie d’une de ses plus célèbres versions.

Les jeux de cartes de nos jours

Actuellement, les jeux de cartes font partie intégrante de notre culture. Chacun peut s’en procurer pour juste quelques sous. Elles ne sont plus sujettes à des règlementations particulières ou encore moins drastiques, car tout le monde peut en profiter même chez soi.

Prenons par exemple la belote. Vous pouvez pratiquer cette activité dans l’intimité de votre maison, avec vos enfants. Bien entendu, cela doit demeurer dans le cadre du privé sans qu’il y ait question d’argent.

Jusqu’à aujourd’hui, ce jeu continue de connaître un succès planétaire bien qu’une partie des adeptes ait choisi de se tourner vers les sites en ligne. En effet, le numérique semble beaucoup plaire bien que les illustrations elles restent les mêmes. Toutefois, cela n’empêche pas quelques libertés de la part des concepteurs de jeux pour qu’ils demeurent les plus attractifs que possible.